Monday, September 29, 2008
boo
"...of this week"!
I just had one of those sigh filled days void of optimism. So on this Monday, I'm going to replace "...of this week" with ...nothing really special
Monday, September 22, 2008
...of this week
Sunday, September 21, 2008
Monday, September 15, 2008
...of this week
Saturday, September 13, 2008
Thursday, September 11, 2008
She is Me
Today was a really hard day. Between tears I wished for more confidence. I wished to stop pushing people away. Most important, I wished to stop being so scared all the time.
She knows she has to move forward, but she just stands there at the edge, scared. Her journey is a daunting one but the longer she waits, the colder and darker her forest becomes.
She knows she has to move forward, but she just stands there at the edge, scared. Her journey is a daunting one but the longer she waits, the colder and darker her forest becomes.
Monday, September 8, 2008
...of this week
Saturday, September 6, 2008
1990-2008
My dad’s cousin, Johanne, suffered the loss of her son, Matthieu, this summer. My dad wrote a story about his death, and I wanted to post it in memory of him. Matthieu was 18.
Mercredi, le 27 août au matin, Matthieu décide de prendre une douche, lui qui la prend d’habitude le soir. Notant que ça fait un bon bout de temps qu’il est dans la douche, sa mère Johanne l’appelle. Pas de réponse. Frappe à la porte. Rien. Appelle encore. Toujours rien. Elle ouvre. Le spectacle qui l’attend est digue du plus pur CSI.
Son grand fils de 18 ans est là étendu nu dans la douche. Sa tête repose dans la poubelle. L’eau de la douche coule sur son corps inanimé. Une panique instinctive s’empare d’elle. « Matthieu! Matthieu!» Vite elle soulève sa tête. Aucune réaction. Aucun souffle. « Matthieu! Matthieu!» Elle le secoue, tente de le ranimer. En vain. Se lève, désemparée. Appelle 911. Matthieu est là, son corps déjà plus froid que le plancher de la chambre de bain où il est étendu.
Mais comment un garçon de 18 ans, joueur de football en pleine santé peut-il finir ainsi? À l’autopsie on apprendra que Matthieu, en prenant sa douche, a eu une crise d’épilepsie. Qu’il a sans doute glissé, pris de tremblements incontrôlables. Qu’il est tombé tête première dans la poubelle à côté de la douche et qu’il s’est étouffé avec sa langue. Combien de temps cela a-t-il pris avant qu’il ne respire plus? Était-il conscient, durant la crise, du manque d’air dans ses poumons? Savait-il qu’il mourait là la tête dans une poubelle et qu’il ne pouvait rien faire? Assistait-il impuissant à sa mort lente, prisonnier d’un corps qu’il ne contrôlait plus? D’un corps qui se retournait contre lui, lui arracher son dernier souffle de vie.
Mercredi, le 27 août au matin, Matthieu décide de prendre une douche, lui qui la prend d’habitude le soir. Notant que ça fait un bon bout de temps qu’il est dans la douche, sa mère Johanne l’appelle. Pas de réponse. Frappe à la porte. Rien. Appelle encore. Toujours rien. Elle ouvre. Le spectacle qui l’attend est digue du plus pur CSI.
Son grand fils de 18 ans est là étendu nu dans la douche. Sa tête repose dans la poubelle. L’eau de la douche coule sur son corps inanimé. Une panique instinctive s’empare d’elle. « Matthieu! Matthieu!» Vite elle soulève sa tête. Aucune réaction. Aucun souffle. « Matthieu! Matthieu!» Elle le secoue, tente de le ranimer. En vain. Se lève, désemparée. Appelle 911. Matthieu est là, son corps déjà plus froid que le plancher de la chambre de bain où il est étendu.
Mais comment un garçon de 18 ans, joueur de football en pleine santé peut-il finir ainsi? À l’autopsie on apprendra que Matthieu, en prenant sa douche, a eu une crise d’épilepsie. Qu’il a sans doute glissé, pris de tremblements incontrôlables. Qu’il est tombé tête première dans la poubelle à côté de la douche et qu’il s’est étouffé avec sa langue. Combien de temps cela a-t-il pris avant qu’il ne respire plus? Était-il conscient, durant la crise, du manque d’air dans ses poumons? Savait-il qu’il mourait là la tête dans une poubelle et qu’il ne pouvait rien faire? Assistait-il impuissant à sa mort lente, prisonnier d’un corps qu’il ne contrôlait plus? D’un corps qui se retournait contre lui, lui arracher son dernier souffle de vie.
Wednesday, September 3, 2008
Monday, September 1, 2008
...of this week
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